Dadel مدير
عدد الرسائل : 654 العمر : 38 تاريخ التسجيل : 05/01/2008
| موضوع: Situation économique (Principaux indicateurs) الأربعاء سبتمبر 29, 2010 4:20 pm | |
| Certains indicateurs du cadrage macroéconomique de la loi de finance complémentaire 2008 ont été corrigés par rapport à la loi de finances initiale. Les corrections ont porté sur : 1) La croissance du PIB qui passe, en terme réel, de 5,8% à 3,5% globalement et de 6,8% à 6,5%, hors hydrocarbures. 2) Le taux d’inflation qui passe de 3% à 3,5%. 3) Le taux de change qui passe de 72 DA pour 1$ à 70 DA pour 1$. 4) Le prix de référence fiscal du baril de pétrole brut qui passe de 19$/bl à 37$/bl. 5) Les importations de marchandises qui passent de 26 milliards de $ à 30 milliards de $, sur la base d’une progression de 10%, en valeur courante, par rapport aux importations réalisées en 2007 (27,8 milliards de $). Concernant la croissance du PIB La baisse de la croissance économique de 5,8%, dans la loi de finances pour 2008, à 3,5% dans le projet d’ordonnance est principalement imputable à la révision à la baisse de la croissance, en volume, des valeurs ajoutées du secteur des hydrocarbures qui passe de 2,6% dans la loi de finances initiale à une stabilisation dans le projet d’ordonnance. Ce recul est introduit par référence au PMTE 2008-2012 de la SONATRACH. Hors hydrocarbures, la croissance du PIB baisse de 0,3%, passant de 6,8% dans la loi de finances initiale à 6,5% dans le projet d’ordonnance. Ce léger recul provient de la correction de la croissance, en volume, de la valeur ajoutée du secteur des services, par référence aux réalisations de 2007, actuellement disponibles. Concernant le taux d’inflation Deux facteurs fondamentaux militent pour la révision à la hausse du taux d’inflation, annoncé dans la loi de finances initiale (passage d’un taux d’inflation de 3% à 3,5%) :
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La poursuite de la progression des prix des produits alimentaires de base sur le marché international. Selon certains spécialistes la hausse des prix sera, cependant, plus lente en raison d’un accroissement de l’offre en provenance, notamment, de l’Union Européenne, générée par la suppression des jachères et l’augmentation des quotas de production de lait. L’adaptation de l’offre mondiale à la demande mondiale nécessitera, bien entendu, des délais de moyen terme. -
L’accroissement de la demande intérieure, stimulée par la revalorisation des salaires dans la fonction publique et ses effets de contagion probable sur les rémunérations dans la sphère économique. Comme indiqué précédemment, l’inflation observée au cours du premier trimestre 2008 s’est positionnée à un taux de 4,8%. Ce niveau de taux est à prendre, cependant, avec précaution parce qu’il est comparé au premier trimestre de 2007, période durant laquelle la flambée des prix des produits alimentaires de base n’a pas encore eu lieu. Un effort est, par ailleurs, consenti au plan budgétaire pour le soutien, en 2008, des prix du blé dur qui vient s’ajouter au soutien des prix du blé tendre et du lait en sachet, déjà opérationnel en 2007. Un tel soutien, dont l’objectif est de préserver l’accès des ménages à ces produits a un effet, indirect, d’atténuation de l’inflation importée. Compte tenu de l’ensemble de ces considérations, le taux d’inflation se positionnerait au même niveau qu’en 2007, soit 3,5% au lieu de 3% dans la loi de finances initiale. Concernant le taux de change Maintenir un taux de change de 72 DA pour 1$US, comme prévu dans la loi de finances initiale, devient difficilement acceptable, au regard de la tendance de la parité monétaire du dollar par rapport aux principales devises. La tendance, déjà observée en la matière, devrait se poursuivre selon la majorité des experts sur les questions monétaires. Une récession de l’économie américaine semble envisageable et la perte de confiance dans le dollar, en tant que monnaie refuge, semble s’approfondir. Il convient d’indiquer, toutefois, que le taux d’intérêt directeur de la FED, qui est actuellement de 2%, a atteint son niveau plancher limite et il est peu probable que sa réduction se poursuive dans les mois à venir. En tout état de cause, en raison des incertitudes qui pèsent sur les prévisions du comportement de la parité dollar/euro, il nous semble prudent d’opter pour un taux de change de 70 DA pour 1$US. Concernant le prix de référence fiscal du baril de pétrole brut Le prix de référence fiscal du baril de pétrole brut retenu dans le cadrage macroéconomique est de 37$/bl, au lieu de 19$/bl dans la loi de finances initiale pour 2008. Ce nouveau prix de référence fiscal représente la moyenne décennale 1998 – 2007 des prix d’exportation du pétrole brut. C’est cette même méthode de moyenne décennale qui a permis de retenir le prix historique de 19$/bl, appliqué depuis 2000, à l’exception de l’année 2002 où le prix de référence fiscal a été de 22$/bl. Les simulations faites sur la base de ce nouveau prix de référence situent la fiscalité pétrolière budgétisée à 1 715 milliards de DA et ne gêneraient pas les flux de ressources créditant le fonds de régulation des recettes (FRR). Le déficit du Trésor se situerait, à fin 2008, à 1 402 milliards de DA, soit un ratio déficit du Trésor sur PIB de -17,6%, au lieu d’un ratio de -25,7% dans la loi de finances initiale. Le prix de référence fiscal de 37$/bl rapproche le déficit prévu en 2008 de celui observé à fin 2007 qui a atteint 1 295 milliards de DA, représentant par rapport au PIB, un ratio de -13,8%. Concernant les importations de marchandises. Elles passent de 26 milliards de $ dans la loi de finances initiale à 30 milliards de $ dans le projet d’ordonnance. Ce mouvement est dû à la prise en compte des réalisations de l’année 2007, actuellement disponibles, qui s’élèvent à 27,8 milliards de $, au lieu de la prévision pour 2007 qui situerait les importations à 23,5 milliards de $. Il s’agit, par conséquent, d’une actualisation de la prévision initiale. Concernant les importations de marchandises Elles passent de 26 milliards de $ dans la loi de finances initiale à 30 milliards de $ dans le projet d’ordonnance. Ce mouvement est dû à la prise en compte des réalisations de l’année 2007, actuellement disponibles, qui s’élèvent à 27,8 milliards de $, au lieu de la prévision pour 2007 qui situerait les importations à 23,5 milliards de $. Il s’agit, par conséquent, d’une actualisation de la prévision initiale. | |
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